Le pardon fait partie de ces initiations qui nous permettent de nous alléger.
Nous nous dĂ©livrons d’un part de nous et faisons un cadeau Ă nous mĂȘmes.
Un don d’une part de nous. C’est un mĂ©canisme trĂšs intĂ©ressant et libĂ©rateur.
Mais le pardon qui s’en vient aujourd’hui est diffĂ©rent.
Il n’est pas dĂ» a une situation qui pĂšse Ă celui qui le fera ⊠Car il ne sait pas. Il a Ă©tĂ© dupĂ© par son mental, par les mĂ©dias, par son entourage, par les dirigeants, par la sociĂ©tĂ©.
Ce sera le pardon Ă soi, se pardonner d’avoir Ă©tĂ© bernĂ©, d’ĂȘtre restĂ© dans l’illusion, de ne pas avoir rĂ©ussi Ă ouvrir sa conscience pour comprendre ce qui se passait, de ne pas avoir eu la capacitĂ© Ă ĂȘtre lucide dans cette pĂ©riode complexe.
Pardonner Ă ceux qui ont pris un autre chemin et qui ont essayĂ© de nous amener vers la vĂ©ritĂ©, nous n’avons pas su Ă©couter, nous nous sommes mĂȘme moquĂ©s, ou pire encore.
Se pardonner d’avoir couper des liens qui Ă©taient forts mais qu’on n’a pas pu tenir pendant ces nombreux mois, traversĂ©s par les doutes et les peurs.
Et puis il y a ceux qui sont informĂ©s et qui devront pardonner Ă ceux qui n’ont pas Ă©tĂ© dans la mĂȘme Ă©nergie, dans la mĂȘme ouverture d’esprit et de comprĂ©hension et qui les ont abandonnĂ©s et raillĂ©s.
Ils peuvent ĂȘtre fiers car ils sont les gardiens de l’humanitĂ©. Ils ont su dĂ©passer leurs peurs et aller vers la vĂ©ritĂ©, aussi laide qu’elle pĂ»t ĂȘtre. Ce sont des guerriers, on les appelaient les rĂ©sistants lors de la seconde guerre mondiale.
Chacun a fait de son mieux, comme il a pu avec les outils qu’il avait, dans cette vie.
Pardonnons nous tous et unissons nous, car c’est le moment.
Le bon moment.
Le meilleur arrive, aprĂšs le chaosâŠ.
Je reviens vite pour plus d’informations.